Voilà ce que je compte faire:
D'une part, la clause de résiliation est abusive car elle rompt l'équilibre contractuel entre les deux parties. Ils ne me fournissent plus la jouissance de la batterie, c'est un élément fondamental du contrat de location; alors que je dois continuer à payer la location d'un bien dont je n'ai plus la jouissance. Donc la clause doit être réputée non écrite.
D'autre part, les documents qui ont été signés lors de la vente du véhicule mentionnent que je dois payer à la place de l'acheteur s'il ne fournit pas les documents sous 8 jours. Ceci peut être apparenté à un cautionnement qui est soumis à des formalités très strictes, en plus d'être abusif car les mentions divergent du contrat que j'ai signé initialement.
Dans ces conditions, je vais demander la requalification du contrat en contrat de cautionnement, chose qui sera très difficile à réaliser. Ceci n'interviendra que s'ils ne veulent pas obtempérer, et dans ce cas, je saisirai le tribunal d'instance pour qu'il se prononce.
Je doute que DIAC aille dans ce sens et pense sincèrement que ça n'ira pas plus loin. DIAC a déjà été condamné en 1986 et en 2013 concernant des contrats de location de voitures, pour des clauses abusives.
A suivre …
